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Le 8 août 2017 

 

 

Communiqué de presse

  

 

Tandis que la crise politique fait ses ravages, l’édito de ce mois veut insister sur des questions encore en suspens. Notamment, celles relatives à la gestion de l’aide à la jeunesse à l’heure où les pratiques politiciennes sont passées au crible. La situation générale est à ce point douteuse, qu’on ne s’étonnera qu’à moitié que conflits d’intérêts et guéguerres partisanes affectent le secteur mais aussi ses rapports avec la société civile.

Ce JDJ s’ouvre sur l’article « Vers une banalisation de l’aide et de l’action sociale au conditionnel », signé Sébastien Avanzo et Mejed Hamzaoui (p.3) et qui introduit le dernier numéro de la revue Les Politique sociales, Aide sociale : Contractualisation et contrepartie (1 & 2 / 2017). Ce numéro analyse le phénomène de contractualisation des dispositifs d’aide sociale et la logique de contrepartie qui en découle.

Ce mois-ci, le DOSSIER a pour thème l’Education à la Vie Relationnelle Affective et Sexuelle (EVRAS) : qu’en est-il des dispositions légales qui l’organisent, de sa mise en œuvre et de la vie sexuelle des jeunes en Belgique ?

Pour commencer, « L’éducation sexuelle pour tous ? Un projet qui ne plaît pas à tous ! », un article dans lequel Johanna de Villers (p.5) fait le  point sur l’organisation de l’EVRAS en Fédération Wallonie-Bruxelles et sur les dérives qui peuvent y être observées.

En Interview, Emmanuelle Zimmer revient sur sa pratique d’animation EVRAS auprès d’adolescents : « Faire de l’EVRAS dans les écoles. Entre le grand nombre de demandes et la nécessité d’identifier les offres fiables » (p.8).

La « Sexualité », comme la « santé sexuelle » ou l’« éducation sexuelle », sont des notions qui demandent à être définies pour pouvoir être mobilisées par les pouvoirs publics et les professionnels.  L’OMS en propose quelques formulations (p. 11). L’Observatoire de la Santé du Hainaut (OSH) a mené une enquête auprès de jeunes de 10 à 17 ans pour saisir leurs représentations, leurs connaissances, leurs pratiques et leurs besoins d’information par rapport à la sexualité (p.23). Par ailleurs, une enquête Health Behaviour in School-aged Children (HSBC) dresse un tableau des comportements des jeunes relatifs à la « Vie affective et sexuelle », (p.26) et fait une analyse d’enquête réalisée auprès de jeunes belges de 10 à 17 ans.

La contribution de Julie Papazoglou se penche sur un phénomène peu investigué et sur lequel reposent nombre d’idées reçues : « L’interruption volontaire de grossesse chez les jeunes, un sujet d’inquiétude récurrent » (p.15).

En matière de contraception, Fanny Dubois propose de s’intéresser aux producteurs de pilules et de leurs influences tant sur les patients, que sur les médecins et la recherche scientifique : « Les stratégies des firmes pharmaceutiques en matière de pilule contraceptive » (p. 18).

Le DOSSIER se clôt sur une contribution d’Annick Faniel sur « L’importance de la sensibilisation »,  des enfants et des parents concernant le phénomène de l’hypersexualisation du corps des jeunes et de l’incidence que cela peut avoir sur leurs comportements. La mésinformation des parents sur cette question semble très marquée (p. 28).

Dans la rubrique DOCUMENTS (p. 29), retrouvez le Décret du 8 juin 2017 relatif aux concours fondés sur l’apparence destinés aux enfants (M.B. 7/07/2017). Ainsi que la Circulaire du 22 juin 2017 fixant les conditions d’organisation et de subventionnement d’activités d’éducation à la vie relationnelle affective et sexuelle (EVRAS) au sein des organisations de jeunesse et des centres de jeunes (p.30).

La rubrique JURISPRUDENCE (p. 35) reprend une décision de la Cour de Cassation (5 avril 2017 - N° P.17.0318.F) qui traite de droits des étrangers et notamment de l’éloignement du territoire et de l’incidence sur la vie privée et familiale (art. 8 CEDH) ; une décision de la Cour européenne des Droits de l’Homme (23 mars 2016 - 103 (2016)) relative à la détention de mineurs, de l’accès aux soins de santé et de la protection de la dignité et du bien-être entre autres.

La rubrique JEUNES A DROITS donne la parole à des élèves de 5ème et 6ème générales de l’Institut des Filles de Marie à Saint-Gilles : « Voyager en Israël et en Palestine avec sa classe : une expérience d’une richesse inattendue ! » (p.41)

ICI et AILLEURS et LES BESICLES de JiJi précèdent les nouveaux rendez-vous proposés dans la rubrique AGENDA.

   

Bonne lecture,

 

 

Au sommaire du JDJ 366

 

ARTICLES

1

Éditorial : Cabinet Madrane, confusions d’intérêts et favoritisme : un mélange détonant ?
Benoît Van Keirsbilck

3

Vers une banalisation de l’aide et de l’action sociale au conditionnel,
Sébastien Avanzo et Mejed Hamzaoui

5

L’éducation sexuelle pour tous ? Un projet qui ne plaît pas a tous !
Johanna de Villers

8

Faire de l’EVRAS dans les écoles. Entre le grand nombre de demandes et la nécessité d’identifier les offres fiables,
Interview d’Emmanuelle Zimmer

11

Sexualité, santé sexuelle et éducation sexuelle –Définitions et concepts,
OMS-Bureau régional pour l’Europe et BZgA

15

L’interruption volontaire de grossesse chez les jeunes, un sujet d’inquiétude récurrent,
Julie Papazoglou

18

Les stratégies des firmes pharmaceutiques en matiere de pilule contraceptive,
Fanny Dubois

23

La sexualité des jeunes en Hainaut,
Observatoire de la Santé du Hainaut

26

Vie affective et sexuelle,
Enquête HSBC

28

L’importance de la sensibilisation,
Annick Faniel

  

DOCUMENTS

29

Décret du 8 juin 2017 relatif aux concours fondés sur l’apparence destinés aux enfants (M.B. 7/07/2017)

30

Circulaire du 22 juin 2017 fixant les conditions d’organisation et de subventionnement d’activitées d’éducation a la vie relationnelle affective et sexuelle (EVRAS) au sein des organisations de jeunesse et des centres de jeunes

  

JURISPRUDENCE

Cass. - 5 avril 2017 - N° P.17.0318.F

Droit des étrangers – Éloignement du territoire – Privation de liberté – Incidence sur la vie privée et familiale (art. 8 CEDH) – Absence de prise en compte par la décision administrative et les juridictions – Illégalité.

35

Cour europ. DH – 23 mars 2016 - 103 (2016) - Blokhin c. Russie

Justice des mineurs – Détention de 30 jours – Procédure équitable (non) – Privation de liberté – Accès aux soins de santé – Protection de la dignité et du bien-etre – Traitement inhumain et dégradant (art. 3) – Violation.

36

  

JEUNES À DROITS

41

Voyager en Israël et en Palestine avec sa classe : une expérience d’une richesse inattendue !

 

Ici et ailleurs...

Juges de la jeunesse : nominations, prolongation, mise à la retraite

Sont admis a la retraite : M. J.- P. Aerts, Mme A. de Poortere, juges d’appel de la famille et de la jeunesse.

Les personnes suivantes sont nommées ou prolongées comme juge d’appel de la jeunesse :
Pour 3 ans,à Bruxelles : M. P. Senaeve, Mme V. Aelbrecht, Mme M. de Hemptinne, Mme J. Danckaerts, Mme D. Degreef; à Liege :Mme A. Vandenbergh, Mme M.-H. Callens, M. R. Gérard.

Et comme juges de la jeunesse :

Pour 5 ans : M. J. Limpens (Bxl-NL), Mme C. Lambert (Bxl-FR), Mme C. Domken (Bxl-FR), Mme M. Meganck (Bxl-FR), Mme L. Burton (Nam), Mme M.-F. Carlier (Nam), Mme M. Leiser (Bxl- FR), Mme V. Dumont (Bxl- FR), M. A. Donnet (BW), Mme L. Dols (Lg),

Pour un an : Mme A.-F. Brasseur (Ht), Mme H. Titelion (Ht), M. H. Penninckx (Bxl- FR), Mme F. Serck (Bxl-FR), Mme V. Filippone (Nam),

Les droits humains utilisés pour les détruire

A l’ère des «fake news», le Conseil des droits de l’Homme des Nations unies doit faire face à un nombre de plus en plus important d’organisations qui, sous couvert de défendre les droits fondamentaux, utilisent le langage des droits humains pour promouvoir une approche xénophobe, misogyne, homophobe, raciste ou encore nationaliste. On l’a encore vu lors de la dernière session du Conseil lors de laquelle était discutée une résolution sur «la protection de la famille», celle-ci étant présentée de manière extrêmement restrictive (la famille traditionnelle, écartant par la même les autres formes familiales). Une telle approche qui perpétue les discriminations contre les femmes, les enfants et les autres orientations sexuelles est, bien entendu, soutenue par un consortium hétéroclite d’États qui ont en commun une vision ultraconservatrice et même rétrograde des droits humains

Le premier prix des droits de l’enfant …

Le DGDE, son homologue néerlandophone le KRC et Plan International Belgique s’associent pour décerner le prix belge des droits de l’enfant à une personne, une organisation ou à une initiative qui promeut les droits de l’enfant en Belgique (mais on ne sait pas ce qu’on gagne). Délai d’introduction des dossiers : 14 aout. Les trois promoteurs feront une pré-sélection des candidats, mais ce sera un jury composé exclusivement d’enfants et de jeunes âgés de 10 à 18 ans qui sélectionnera l’initiative la plus extraordinaire. Le prix sera remis le 18 novembre

 … qui ne l’est pas

Les promoteurs le qualifient de «premier» prix belge des droits de l’enfant; c’est oublier que le Fonds Lydia Chagoll octroie le prix «pour un sourire d’enfant» d’un montant de 7.500 € depuis de nombreuses années à une personne, un groupe ou une association qui contribue à l’amélioration du respect de l’enfant, quelles que soient son origine ou sa nationalité. Celui-ci, il est vrai, n’est pas octroyé par un jury d’enfants

Les FAQ …

La «Global initiative to end corporal punishment» a rédigé une série de trois livrets qui traitent de l’interdiction de tous les châtiments corporels à l’encontre des enfants. Le premier répond aux questions les plus couramment posées et dissipe les malentendus communs sur les raisons de l’interdiction et sur ses conséquences sur les familles. Le deuxieme s’adresse aux enfants et aux jeunes dans un langage qui leur est accessible…

 


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