Le Comité des droits sociaux du Conseil de l’Europe vient de se prononcer sur le bien-fondé de la réclamation du Centre de Défense des Droits des Personnes Handicapées Mentales (MDAC) en considérant que la Belgique viole différentes dispositions de la Charte sociale européenne au motif que le droit à l’éducation inclusive des enfants atteints d’une déficience intellectuelle n’est pas effectivement garanti dans la Communauté flamande et que les établissements d’enseignement et les programmes éducatifs ordinaires ne sont, en pratique, pas accessibles à ces enfants.
Est-ce que la Communauté française fait mieux en la matière ? (Décision n° 109/2014 devenue publique le 29 mars 2018).
Syrie: les donateurs internationaux réunis à Bruxelles sont parvenus à mobiliser plus de 4 milliards de dollars (3,6 milliards d’euros) pour 2018 selon le responsable des affaires humanitaires et des secours d’urgence de l’ONU. Tout ça pour reconstruire des écoles et hôpitaux que d’autres vont s’évertuer à détruire !
L’évolution des moyens de paiement avec pour corollaire la disparition progressive de l’argent liquide préoccupe le Service de lutte contre la pauvreté, la précarité et l’exclusion sociale qui craint que cette évolution ne constitue une menace pour l’accès à certains droits fondamentaux, notamment des personnes vivant dans la pauvreté pour qui les pièces de monnaie et billets de banque constituent le seul moyen de paiement accessible.
Tout le monde ne dispose pas d’un compte en banque, ce qui constitue un obstacle de taille, par exemple pour payer des factures ou percevoir un salaire.
La fracture numérique constitue un second frein majeur : sans accès à Internet ni ordinateur ou smartphone, comment effectuer des paiements électroniques ? La question du droit de payer en liquide est capitale car elle concerne aussi des achats de biens répondant à des besoins essentiels ainsi que l’accès à des services publics. En principe, le paiement en espèces devrait toujours être possible dans la zone euro. Citons enfin les nombreuses transactions de la vie courante telles que le paiement aux parcmètres et les factures scolaires, qui devraient être payables en liquide mais ne le sont pas toujours, or, le service bancaire garanti n’est pas gratuit et souvent difficile à obtenir.
La fédération des associations de médecins généralistes de Bruxelles lance un cri d’alarme sous forme d’un « Livre Noir sur la Santé Mentale ». Dans une grande ville comme Bruxelles où la souffrance psychique est importante et la façon dont elle est prise en compte totalement insuffisante, les médecins généralistes sont des témoins impuissants des carences du système et d’un sous-financement structurel de la première ligne de soins.
Au départ de témoignages de la réalité des médecins généralistes bruxellois, le Livre Noir interpelle le monde politique et la société civile sur les grandes difficultés d’accès aux soins en santé mentale et veut faire reconnaître le rôle central de la Médecine Générale dans cette problématique!
Le médecin généraliste est en effet le premier témoin et acteur, mais qui se sent négligé, sans reconnaissance de son implication et sans soutien spécialisé, indispensables dans ces situations complexes. La dimension de proximité et d’accessibilité de la médecine générale «de premier recours», est indéniable et explique qu’elle voit défiler tant de troubles de santé mentale, souvent liés aux affres de la grande précarité et conjugués à des problèmes somatiques ou de dépendances. Le généraliste, manifestement, constitue l’interlocuteur privilégié des patients à la dérive.
Au moins 114 enfants SDF sont scolarisés en Région bruxelloise. Un phénomène qui est semble-til en hausse par rapport à il y a dizaine d’années et qui s’accentue à la fin du plan hiver. La situation de précarité vécue par les parents et leurs enfants exerce évidemment une influence considérable sur l’inscription et la fréquentation des enfants à l’école. Ils doivent d’abord répondre à leurs besoins fondamentaux: la sécurité, le logement, la nourriture. Tant qu’ils ne sont pas rassurés sur ces points, il leur est difficile de répondre à l’obligation scolaire.
Les associations pointent plusieurs obstacles au niveau de l’inscription, notamment les frais liés aux équivalences et la difficulté pour les écoles de scolariser un tel public sans moyens supplémentaires en cours d’année.
Nombre d’enfants qui sont dans cette situation de précarité se trouvent dans la rue et beaucoup sont des migrants fuyant les guerres et régimes politiques du Moyen et du Proche- Orient. Mais certains sont d’ici. Dans ce contexte de précarité, l’école est la seule chance de s’en sortir. (DH, 19 avril 2018)
Le Moniteur du 21 février publie un arrêté du gouvernement de la Communauté française, daté du 15 novembre 2017, « reportant les accroches cours-fonctions communes pour l’enseignement de promotion sociale à l’année 2018-19 ».
Si vous ne comprenez pas de quoi il s’agit, inscrivez-vous d’urgence à des cours du soir.
Celui du 5 mars livre un arrêté du même gouvernement de puristes linguistiques, daté du 7 février 2018, qui modifie celui du 20 septembre 2017 « portant désignation des membres des groupes de travail chargés de l’élaboration des épreuves externes certificatives communes au terme de la troisième étape du continuum pédagogique pour les années 2017-2018 et 2018-2019 ». Il y a des gens qu’un rien décourage (comme la date de l’arrêté modifié : voir l’erratum dans le Moniteur du 16 mars parce que dans celui du 17 octobre 2017, l’intitulé indiquait à la fois le 20 juillet et le 20 septembre 2017).
L’édition du 6 mars consacre une demi-page au dernier opus d’Y. Vander Cruysen, échevin (MR) à Waterloo et historiographe du Brabant wallon.
« Sans oublier, le 23 mai 1706, la bataille de Ramillies si bien décrite par Churchill, duc de Marlborough dont l’ancêtre l’emporta sur Villeroy. »
Randolph, le père de l’homme au cigare, était le troisième fils du septième duc et comme tel, n’avait droit qu’au titre de courtoisie de « Lord » ; et Winston, en effet biographe de « Malbrouck » et membre de la Chambre des Communes pendant près de 65 ans, ne devint que « Sir », en 1955.
Encore merci pour l’info.
Celle du 9 mars s’intéresse à l’ouvrage de V. Jauvert, Les intouchables d’État – Bienvenue en Macronie (éd. Robert Laffont).
« L’auteur révèle qu’en 2015, 150 cadres de Bercy (ministère des Finances) étaient mieux rémunérés que le président de la République en personne, plus de 200.000 euros par an ». Pareils traîne-misère n’auraient aucune chance de recrutement chez Publifin.